Les rêves n'appartiennent qu'à eux-mêmes
Les rêves n'appartiennent qu'à eux-mêmes...
Sous le masque des songes, je me laisse endormir
M’allongeant au creux de ce qui leur appartient.
L’effacement est ma façon de resplendir,
Laissez-moi, dans le peu de jours que je détiens,
Me brûler aux feux de la lumière qui s’approche,
Sentir fondre en mon être des rêves insensés,
Illuminant mes nuits que la lune effiloche,
Déposant sur mon lit tous les fruits du danger.
Quand mon regard viendra pour éclaircir ses yeux,
Que la lumière de nos corps éveillera nos désirs,
Repoussant les nuages de nos doigts soyeux,
Que deviendront nos voix qui ne sauraient périr ?
Tenteront-elles la traversée de l’espace ?
Pour se déposer et déteindre sur nos bouches
D’un sourire enivrant qui fait fondre la glace
Immergeant l’iceberg d’un mot qui fait mouche.
La nuit a froissé mon lit recouvert de vert,
C’était just’histoire de la regarder en bleu.
C’est d’une pierre rose qu’elle a marqué mes vers
L’instant d’un rêve blanc qui a fermé mes yeux.
Sylviane Ferramola
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